vendredi, novembre 25, 2005

La Rotonde sur orbite

Retour à Faches Thumesnil ce jeudi soir, 24 novembre 2005, pour une soirée concert avec à l’affiche Keziah Jones et Steeve Wonder.
Mais non. Je voulais simplement, par ce clin d’œil, souligner que nous, en France, nous avons notre Keziah Jones et notre Steeve Wonder … si ! si !, je vous assure . Je les ai rencontré hier soir à la rotonde de Faches Thumesnil, alias la salle Jacques Brel.

Je vous la fais pas sur Faches Thumesnil, j’y ai vécu ma jeunesse, à la rotonde vu mes premiers concerts Rock …et même Claude François, Gilles Dreux aussi.

Rotonde remise à neuf par la nouvelle équipe municipale, nickel chrome. Remarquez, y’a pas à faire les poussières dans les coins. Rotonde pleine à craquer ce soir, soit 600 êtres assis. Sans être assis, donc debout, la rotonde c’est 1 000 personnes.


Première Partie : SPLEEN

Jamais entendu parler de Spleen avant ce soir. La salle se fait pénombre et un type, genre rasta, guitare acoustique à la main prend possession de la scène. Des notes étouffées sortent de sa guitare, une voix puissante et sensuelle, crachant des mots anglais, français mélangés décalque la salle. 3 compères … basse, batterie, clavier rejoignent Spleen pour 45 minutes de ballade, de soul, de Rap, de Jazz …à la Keziah Jones,juste pour positionner Le Speel dans le paysage musical.
Un grand talent, à suivre. Les Tété, Corneille et autres n’ont qu’à bien se tenir.



SINCLAIR

Sur mon billet, j’avais lu au dernier moment « Sinclair Acoustique ». Bien que fan du personnage et de sa musique soul funk, j’étais pas franchement emballé par ce genre de formule à la mode.
Combien d’artistes nous la jouent « acoustique-solo et petites salles » pour être soit disant proche du public, plus au cœur des compositions … En fait, que né ni ! Ca sent le sapin, la fin de carrière. Certains s’en sortent toutefois assez honorablement.
Bref, complètement rassuré, puisqu’au changement de plateau, amplis, Batterie, Clavier, Percussions s'aménagent sur la scène. La formule acoustique réside dans le choix des Sinclair ‘guitares et de la basse, tout en puissance sonore néanmoins.
La salle se fait pénombre une seconde fois. Le fond de scène se fait bleu, un décor grattes-ciel new-yorkais se dessine … pas une note … pas l’ombre d’un musicien sur scène… que déjà la salle s’emballe, tout le monde debout, briquets allumés ; hurlement … Wouaaafff !!! Frisson garanti
A l’instar de Spleen, Sinclair entre seul en scène entonnant un premier titre à la guitare.
Rapidement, la section se met en place : 2 choristes - percussionnistes, basse, clavier et batterie.
« Si c’est bon comme ça »… « Ensemble » … chansons phare du répertoire de notre Steeve Wonder blanc made in France jalonnent le show. 1 heure ½ d’un spectacle pro de chez pro.
Minuit sonne, quelques bières au bar … passage par le coin marchandising pour l’achat du Spleen Album et go back home.

Pour une fois CHA ME GAVE PAS !

jeudi, novembre 03, 2005

Interdiction de fumer



Et dire que quelques crétins, élus UMP, et les 80 % de français qui ne vont pas au bistrot veulent interdire tout ça ! Remarquez, j'ai entendu que F. Hollande n'était pas farouchement opposé à ce projet. On est vraiment dans la merde. Loin de moi l'idée de faire l'apologie des clopes et de la choppe mais, foutez nous la paix. Qu’on n’accuse pas les clopeux et buveux de plomber le budget de la sécu. Vu l’espérance de nos vies, ça fait des retraites à payer en moins.

Sans blague, on va faire quoi ? j’vais pas faire comme mon collègue, comme beaucoup de collègues, de plus en plus nombreux.Ils viennent en transport en commun, à vélo .. sans passer par la case bistrot, direct chez manman … regardent Arthur, la strac-ac, le 20h00 de TF1, votent OUI comme le président l’a dit, vont au concert de De Palmas, appellent « sortir le samedi » un dîner en famille au buffalo-grill du centre commercial … même que des fois ils font un écart aux 3 brasseurs en osant prendre une bière ambrée comme dessert parce qu’il y a des groupes qui passent et qui jouent de la guitare électrique … moins bien que Johnny quand même.


mi cha me gave